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  • Comportement

    C'est un animal nocturne et il est capable de faire des bonds de près d'un mètre en hauteur comme en longueur. Il lui faut donc une très grande cage d'une hauteur minimale d'un mètre, avec des aménagements spécifiques, où le besoin absolu du chinchilla de dormir le jour soit pris en compte.

    Dans la nature les chinchillas constituent des groupes composés de plusieurs familles. L'organisation sociale obéit à une hiérarchie stricte, les femelles étant plus dominantes en général que les mâles.

    Si les chinchillas vivent en famille dans la nature, il n’en est pas de même en captivité. Pour un comportement social sans problème, la taille et l'aménagement de la cage seront déterminants. Généralement il est conseillé d'avoir deux chinchillas pour le bien-être des animaux. Deux mâles ou deux femelles peuvent cohabiter si les animaux se connaissent depuis leur prime jeunesse ou sont castrés. On peut également tenter d'introduire un congénère de même sexe et non castré plus tardivement si on respecte une période de quarantaine, mais il faudra être vigilant lors des premières rencontres. Une cage très spacieuse est dans tous les cas nécessaire si elle doit abriter plusieurs individus. De plus les chinchillas adoptent des comportements de domination/soumission, établissant une hiérarchie entre les individus. Ainsi le dominant peut priver le dominé de ses vibrisses en les lui rongeant. Ce dernier sera alors désavantagé pour se déplacer, ne pouvant plus compter sur ses vibrisses pour identifier les reliefs du terrain qu'il arpente. Les chinchillas dominant ont également tendance à se tenir au-dessus du dos du dominé, et à réagir fortement si un dominé tente de lui infliger le même traitement.

    Le chinchilla est très habile avec ses deux pattes avant : il peut tenir, attraper ou soulever des objets comme de la nourriture. Il peut même arriver à ouvrir sa cage.

     
    Chinchilla domestique grignotant

    Il pousse différents cris, utiles afin de faire passer une émotion (une peur, de l'affection envers ses petits…)

    Lorsqu'un chinchilla a peur, le choc peut lui faire perdre des touffes de fourrure. Il faut donc éviter de lui faire peur. De plus, le mâchage de fourrure ou picage (« Fur chewing » en anglais) traduit un sentiment de mal-être et de stress de la part du chinchilla. C'est un animal très émotif, curieux et réceptif, qui nécessite de la délicatesse. Une attitude calme et de la patience seront les maîtres mots pour les apprivoiser, c'est pourquoi on considère que c'est un animal de compagnie inadapté pour de jeunes enfants. Bien apprivoisé, le chinchilla aime la compagnie de son propriétaire et les sorties hors de sa cage deviendront un moment ludique à partager.

    Alimentation

    Une alimentation équilibrée est primordiale, très riche en fibres, mais pauvre en graisses, minéraux et en sucres. Tout changement brutal peut aussi être fatal, car les troubles intestinaux sont responsables de 70 % du taux de mortalité non « naturelle ».

    Puisque le chinchilla n'est pas conscient de ce qui est bon pour lui, son maître se doit de prendre connaissance des erreurs à ne pas commettre:

    • 70 à 80 % de foin de graminées bien sec, de préférence de coupe tardive (fléole des prés, brome, mil)
    • Aliments pour chinchilla composés de granulés tous identiques (de type pellets) pour éviter qu'il ne trie la nourriture.
    • Des compléments végétaux peuvent varier éventuellement ce menu, dont il faut s'assurer de la non toxicité au préalable. Occasionnellement il peut ainsi consommer des petits morceaux séchés de branches (pommier, tilleul, noisetier...), de feuilles (pommier, pissenlit, plantain, carotte...) de fleurs (pissenlit, rose, camomille, cactus...) ou de fruits au sens botanique (baies d'églantier, pomme, caroube...). Si l'animal y est habitué progressivement, quelques petites portions fraîches, mais non humides, de ces plantes apportent de la variété.
    • Proscrire les friandises sucrées qui sont l'une des causes premières de diabète.

    Il est important de savoir que le système digestif du chinchilla est très particulier. Très long et complexe, il a la capacité de digérer la cellulose - ce qui est impossible chez l'homme - et d'exploiter particulièrement bien les fibres, ce afin de résister aux conditions semi-désertiques du milieu dont il est issu. Cette adaptation qu'il a héritée du chinchilla sauvage se retourne contre lui si on lui propose une alimentation trop riche, car c'est une cause de troubles digestifs qui abrègent considérablement son espérance de vie.

    L'alimentation artificielle mise au point pour les chinchillas élevés en captivité est le résultat d'années d'études et d'expérimentation. Il convient donc de s'en remettre aux experts et de ne pas se lancer dans des essais alimentaires qui peuvent avoir des conséquences néfastes à long terme.

     Hygiène

    Le chinchilla, originaire de déserts froids et secs craint à égalité la chaleur excessive et l'humidité.

    • Chaleur modérée : il préfère des températures moyennes, inférieures à 27 °C. Au-delà sa vie est en danger car il ne dispose pas de glandes sudoripares lui permettant de se refroidir par transpiration.
    • Local ventilé : supportant mal l'humidité et l'eau sur le pelage, il craint les pièces humides. Il faut donc lui assurer une certaine ventilation mais éviter les courants d'air.
    • Une cage sûre : Comme pour tout rongeur la cage doit être adaptée à ses occupants, c'est-à-dire constituée et équipée de matériaux adaptés, résistants et d'une totale innocuité (dangers physiques ou toxiques). Elle doit être entretenue régulièrement afin d'éviter maladies, parasites et contagion. Le grillage inox avec des mailles carrées de 10 mm est parfait pour un chinchilla adulte. Si l'on a plusieurs chinchillas, il est utile d'avoir un deuxième compartiment afin de séparer des individus se disputant, les combats pouvant dégénérer et aller jusqu'à la mort ; en cas de mise-bas, pour séparer la mère et éviter qu'elle ne soit prise par le mâle ; ou à des fins de quarantaine en cas de maladie suspectée contagieuse.
    • Exercice : Le chinchilla est adapté à la course et au saut. S'il ne dispose pas d'une très grande cage on doit lui assurer des sorties fréquentes ; en milieu sécurisé car c'est un rongeur curieux.
    • L'hygiène quotidienne du rongeur est assurée par un bain de sable doux ultra-fin, sans silice, absorbant l'excès de sébum dans sa fourrure. L'adjonction de soufre micronisé à la terre à bain permet de prévenir le développement de certaines mycoses. Il ne faut jamais mouiller un chinchilla car il y a un trop fort risque de refroidissement avant qu'il ne soit entièrement sec.

     Santé

    En captivité, les chinchillas ont une espérance de vie d'au moins 10 ans, avec des records d'individus vivant jusqu'à 20 ans. Ils sont capables de se reproduire jusqu'à 15 ans (Nowak 1999).

    Les individus gris standard sont de manière générale plus « costauds » que leurs semblables nés de mutations qui, d'une certaine manière affaiblissent l'espèce. Ainsi, à titre d'exemple, les chinchillas noirs velvet ont davantage de risques cardiaques que les gris standard (anomalie induite par le gène responsable de la couleur noire du chinchilla).

    Adaptés aux conditions extrêmes dans la nature, les chinchillas ont en général une bonne santé et sont rarement malades si on respecte les règles d'hygiène et d'alimentation qui lui sont nécessaires. Près de 90 % des maladies rencontrées en consultation sont causées par l'ignorance du propriétaire.

    Le chinchilla est alors sujet aux problèmes de santé suivants :


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  • Le pays :

    Le chinchilla est originaire d'Amérique du sud. Il a aujourd'hui presque totalement disparu de la Cordillère des Andes qui s'étend sur les pays de la Bolivie, l'Argentine, le Chili et le Pérou. A l'état sauvage, il vit entre les rochers aux alentours de 4000m dans un climat sec et froid.

    L'habitat naturel :

    Le milieu naturel du chinchillaLe milieu naturel du chinchilla n'est pas des plus accueillants : ce sont les hauts plateaux de la Cordillère des Andes, qui s'étendent principalement sur le territoire du Chili, du Pérou, de la Bolivie et de l'Argentine. 

    Le prix d'un chinchilla :

    Sur les 126 chinchillas sondés, le prix moyen est de 103.54€ avec des disparités allant de 30 à 300€ en fonction de la mutation, de la morphologie ou bien encore des origines du chinchilla ! 

    Le petit bonus :

    Chinchilla lanigera
    ×
    Chinchilla brevicaudata
    Description de cette image, également commentée ci-après
    Chinchilla domestique
    Classification
    Règne Animalia
    Embranchement Chordata
    Classe Mammalia
    Ordre Rodentia
    Sous-ordre Hystricomorpha
    Infra-ordre Hystricognathi
    Famille Chinchillidae
    Genre Chinchilla

    Hybride

    Chinchilla lanigera
    ×
    Chinchilla brevicaudata

     

     

    Parent A de l'hybridation 
    Chinchilla lanigera 
    ×
    Parent B de l'hybridation 
    Chinchilla brevicaudata

     

     

    Vu de loin le chinchilla ressemble à un lapin domestique nain avec une queue d'écureuil.

     

     

     


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  • Les chinchillas sont des mammifères rongeurs du genre Chinchilla, famille des Chinchillidae. Ce genre comprend deux espèces sauvages et une forme domestiquée, issue très probablement du croisement en élevage des deux premières. Les chinchillas sont des animaux nocturnes, de la taille d’un lapin nain. Proches des Viscaches, ils sont originaires comme celles-ci de la cordillère des Andes, en Amérique du Sud. Les espèces sauvages sont des espèces en péril. Elles ont été chassées pour leur fourrure particulièrement recherchée au xixe siècle et ont été progressivement adaptées à la captivité pour donner le chinchilla domestique. Ce dernier est principalement élevé lui aussi pour sa fourrure, mais c'est aussi l'un des nouveaux animaux de compagnie.

    Bien que très proches d'aspect et de mœurs, on distingue plusieurs espèces du genre Chinchilla ainsi que des variétés domestiques. Les seules espèces sauvages actuellement connues sont des animaux d’Amérique du Sud devenus très rares. Toutes deux sont des espèces protégées :

    Le chinchilla d'élevage ou Chinchilla domestique est un hybrideChinchilla laniger × Chinchilla brevicaudata, qui résulte du croisement progressif des deux espèces sauvages au sein d’élevages2. Il est toutefois beaucoup plus proche du Chinchilla lanigera que du très rare Chinchilla brevicaudata. C'est un animal adapté à la captivité et connu du grand public sous le nom vernaculaire de « chinchilla ». L’objectif des premiers élevages était la production de fourrure. Le chinchilla domestique est également employé comme animal de laboratoire et on le rencontre de nos jours couramment comme animal de compagnie. De nombreux coloris ont été développés en élevage, quoique celui-ci ait commencé il y a moins d'un siècle.

     En voix de disparition

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le substantif masculin « chinchilla » est un emprunt à l'espagnol chinchilla, substantif féminin lui-même emprunté à l'aymara. Le mot chinchilla vient soit d’une tribu indienne des Andes, les indiens Chinchas qui vivaient dans la région côtière autour de l'actuelle ville de Lima, avant les IncasChinchilla voulant dire littéralement « petit chincha »; soit de chinche « animal puant » en espagnol, sans doute en référence à la forte odeur qu'il dégage lorsqu'il est effrayé.

    Chinchilla pourrait aussi venir de l'indien quechua : « chin » qui signifie silencieux et « sinchi » qui veut dire fort et courageux2, auxquels on ajoute le diminutif quechua « lla ». Ce qui assemblé signifie « fort et silencieux petit » (Aleandri, 1998).

     

    Le genre « Chinchilla »[modifier | modifier le code]

    Le genre a été décrit pour la première fois en 1829 par le zoologiste britannique Edward Turner Bennett (1797-1836).

    La taxinomie des chinchillas est encore discutée. La disparition peut-être totale d’une ou plusieurs espèces sauvages ne permettra sans doute jamais de résoudre ce problème9.

    Le nom de genre « Chinchilla Bennett, 1829 », bien que longtemps contesté10, est au début du xxie siècle le nom scientifique le plus couramment admis11. Il a cependant de nombreux synonymes : Mus Linnaeus, 1758 (Molina, 1782), Lemmus Link, 1795 (Tiedemann, 1808), Cricetus Leske, 1779 (E.Geoffroy St.-Hilaire, 1803); Eriomys Lichtenstein, 1830; Callomys d’orbigny et I. Geoffroy St.-Hilaire, 1830; Aulacodus Temminck, 1827 (Kaup, 1832); Lagostomus Brookes, 1828 (Cuvier, 1830)8.

     L'existence de taxons inférieurs[modifier | modifier le code]

    La classification la plus souvent retenue par les classifications classiques et les chercheurs au début du xixe siècle est un genre Chinchilla Bennett, 1829 incluant deux espèces sauvages : Chinchilla chinchilla (Lichtenstein, 1829) (syn. Chinchilla brevicaudataWaterhouse, 1848) et Chinchilla lanigera (Molina, 1782)9,11.

    L'existence de plusieurs espèces ou sous-espèces du genre est très discutée depuis le xixe siècle :
    Certains auteurs ne reconnaissent qu’une espèce (Albert, 1901; Sage, 1913; Bowman, 1924; Bidlingmaier, 1937)9. D'autres auteurs reconnaissent une ou plusieurs sous-espèces de l'espèce Chinchilla lanigera (Walker, 1968; Pine et al., 1979) ou bien de l'espèce Chinchilla chinchilla: (Osgood, 1943; Man, 1978)8,9.

    Les autorités les plus récentes identifient aussi deux espèces : Chinchilla laniger et Chinchilla brevicaudata (Cabrera, 1961 ; Corbet et Hill, 1980 ; Woods, 1993 ; Monoz-Pedreros, 2000).
    Une distinction qui se révèle en accord avec les données moléculaires récentes (Spotorno et al. 2004)8 car, en 2003, Valladares et Spotorno ont déposé une demande auprès de la Commission internationale de nomenclature zoologique pour le renommage également en deux espèces : valider l'ancien nom Mus Laniger (Molina, 1782), à la place de Chinchilla laniger (Molina, 1782) et valider l'ancien Eriomys chinchilla Lichtenstein, 1830, à la place de Chinchilla brevicaudata Waterhouse, 1848. Demande en attente de réponse.

    Quant au Chinchilla domestique, les scientifiques le considèrent plus souvent comme un hybride (avec une forte dominante laniger), résultant du croisement en captivité entre Chinchilla laniger et Chinchilla brevicaudata2. Dans les laboratoires, cependant, on désigne ces animaux comme Chinchilla laniger, sans faire de distinction entre l'espèce sauvage et les descendants d’élevage.

    Cette distinction entre chinchilla domestique et espèces sauvages est essentielle dans le cadre des réglementations internationales car celles-ci diffèrent selon qu’il s’agit de spécimens d’élevage ou d’individus sauvages protégés

     Liste d'espèces[modifier | modifier le code]

    La liste des espèces diffère selon les bases consultées :

    Selon ITIS (27 mars 2013) et Mammal Species of the World (version 3, 2005) (27 mars 2013) :

    Selon Catalogue of Life (27 mars 2013) :

     Liste de sous-espèces[modifier | modifier le code]

    Selon Mammal Species of the World (version 3, 2005) (27 mars 2013) :

    En voix de disparition


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